La première en chemin…

Hola ami lecteur ! C’est le 15 août et nous fêtons Marie ! Pour solenniser cela à Bogota, il faut se lever tôt : messe à 7h le matin. Pour le coup j’avais l’impression d’être la première en chemin dans la rue ce matin ! Il n’y avait en effet pas l’affluence que nous connaissons en France à cette date. Dans le fond, ce n’est pas si grave d’autant qu’hier, j’ai vécu la grande expérience d’un pèlerinage marial à Chinquiquira. Cette petite ville dont le nom signifie « ville de brouillards ou de nuages », se situe à 3h de voiture au Nord de Bogota. On y trouve un sanctuaire marial tenu par les dominicains. La Vierge de Chinquiquira est la patronne et la mère de la Colombie et des colombiens. Tu peux lire l’histoire sur cette page en cliquant sur le lien. Et voir les photos de mon périple dans la diaporama ci-dessous :

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Je garderai un bon souvenir de cette expédition toute colombienne avec un départ 5h30 le matin et un retour 17h, en compagnie de Sonia, Orlando et sa femme. Notre chauffeur a quand même 7h de conduite dans les pattes en rentrant chez lui, le soir… et pas sur de l’autoroute genre A13 ou A6.

Encore du chemin et une autre première vendredi dernier où je commençais les cours  auprès des séminaristes eudistes du temps spécial (TEFE du MD pour les initiés !) : me voilà partie pour deux heures de route à l’aller puis au retour. La destination ? Tavio, maison Eudesia. C’est Edwin qui est mon chauffeur, à bord d’une bien mignonne petite 4L me rappelant les vacances dans la Creuse.

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Edwin m’assure qu’ici le surnom de la 4L est « le plus fidèle ami du colombien ». J’avoue qu’elle tient bien la route même sur les quelques km balisés de panneaux  » zone géologique mouvementée ». Honnêtement, je n’ai pas pris de photo car j’avais les deux mains bien accrochées à ma ceinture de sécurité et à la poignée de la porte alors que la voiture zigzagait du bord extrême droite au bord extrême gauche de la route, tout en faisant des bonds ! Et non, le chemin n’est pas toujours si paisible… Un « Ouf » presque inconscient s’échappe de ma bouche quand on arrive devant Eudesia… enfin, si j’oublie les 2 molosses hurlant à (ma) mort mais heureusement bien attachés. Là je découvre une jolie maison, parfaite pour ce temps de formation de mes 12 étudiants séminaristes en spécialisation « Eudiste ». Encore un peu d’acrobatie pour moi car la moitié du groupe a déjà 2 semestres de français à son actif et l’autre… rien. Mais bon, un peu de réactivité de ma part, de bonne volonté pour ceux qui ont « déjà fait » et de courage pour les nouveaux : ce premier cours à base d’Arsène Lupin pour la lecture puis de jeu de l’oie « home made »et de Memory « home made aussi » pour la conjugaison ne s’est pas si mal passé.

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Cette semaine a aussi été la semaine d’un cadeau gourmand, sur le coin de mon bureau :

20160811_142557… et de retrouvailles  (gourmandes encore !) avec ma petite famille française d’adoption de Bogota : Caroline, Antoine, Adrien et Maxime.

Voilà voilà ami lecteur ! Arrivée au terme de cette chronique, je fais une dédicace spéciale à ma famille Eudiste, province de France, parce que, en ce jour, c’est l’entrée en Assemblée Provinciale. Comme elle démarre le 15 août, avec Marie, la première en chemin, je suis sûre que cette assemblée sera un temps privilégié d’ouverture des horizons !

à bientôt, mon ami !

Good moooorning Bogota

good_morningHolaaa ami lecteur ! Me revoilà à Bogota après quelques jours en France. Un séjour pas vraiment prévu au départ mais qui m’a finalement permis de retrouver les miens, de prendre ma part aux pré-JMJ Familia Eudista (accueil, hébergement, cuisine mais aussi temps de détente et de prière), de vivre mon renouvellement comme associée des eudistes… et aussi de rencontrer mes correspondantes de l’Aumônerie des Français à l’étranger (en lien avec la communauté francophone que j’ai mise en relation avec les Eudistes de Valmaria pour qu’il y ait, ici, une messe en français, une fois par mois). J’ai aussi pu évoquer avec l’un ou l’autre le site internet Pastorales de la Nouvelle Evangélisation – elandevangélisation.com, fruit de ma première année de volontariat au CFNEC.

41Depuis une semaine je renoue avec plaisir avec la vie colombienne. Chaque jour je m’étonne de la familiarité que j’ai maintenant au Minuto de Dios où je me sens comme chez moi. Je découvre les petits changements qui ont eu lieu en mon absence : de jolis arbustes plantés devant la « Bella Napoli » qui fait l’angle avec ma rue, le goudron de la rue principale tout refait à neuf, une heladeria a remplacé l’auto-école, la photo et la citation de P. Rafael Garcia Herreros, sur le mur de la place de las banderas ont été changées à l’occasion de la signature du traité de paix…

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A l’université c’est aussi la grande valse des bureaux : le vice-rectorat de la Pastorale est maintenant immanquable, à l’entrée de l’université. cela donne une identité bien claire aux lieux. L’Académie Rochereau a aussi déménagé pour rejoindre des locaux plus vastes et mieux adaptés.

J’ai vite renoué avec le CFNE (devenu CFNEC, avec un « C » final qui permet de valoriser le rôle de la catéchèse dans la Nouvelle Evangélisation). Et j’ai été vraiment heureuse d’y retrouver mes collègues. Ce sera une équipe que j’aurai du mal à quitter et qui me manquera à la fin du volontariat.

Hier, samedi 6 août c’était la fête de la Transfiguration. Et c’était aussi l’anniversaire de Bogota ! Un anniversaire que j’ai été toute surprise de fêter. En effet, je sortais de Valmaria et, sur la place principale d’Usaquen, me voici nez à nez avec une fanfare militaire et forces troupes de police. En fait je découvre peu à peu que Mme le maire de Usaquen est là. C’est d’ailleurs elle qui montera le drapeau au son de l’hymne colombien puis de l’hymne de Bogota (que je n’avais jamais entendu jusqu’alors).

Je vis vraiment cette période comme une transition : en effet alors que sur Facebook je vois se multiplier les messages des amis volontaires partis pour seulement un an et qui rentrent au bercail, j’en suis, moi, à développer les projets de l’année à venir où, encore plus que l’an dernier, chaque instant devra être savouré pour ne pas être perdu. Ce sont tous ces instants que je continuerai à te partager, ami lecteur, à travers ce blog, tant que faire se peut.

hasta luego cher ami !